Bruno Cohen
Scénographe et Réalisateur
Georges-Albert Kisfaludi
École Régionale des Beaux-Arts des Nantes
Résumé
Le
travail que nous réalisons, au sein des "ateliers
recherche et création" (ARC) à l'ENSAN (École
Nationale Supérieure d'Art de Nancy)
où sous d'autres formes à l'ERBAN (École
Régionale des Beaux Arts de Nantes),
interroge, entre autres, la place et la valeur du corps à
corps que les arts de la scène et les arts visuels engagent
grâce aux technologies multimédias et en particulier à
partir des moyens de communication tel le réseau, pour
faire exister, de manière singulière, des "scènes"
placées à distance.
En effet, sur scène,
lieu convenu du simulacre, les images et les corps mis en relation
convoquent des espaces / temps différents faisant se croiser
ou se heurter de manière simultanée ou non, temps réel
du déroulement de la représentation et temps décalé
de la préparation des projections. Ces espaces de temps
différents semblent modifier en profondeur les rapports entre
spectateurs et acteurs dans des interactions qui se construisent ou
s’induisent. Notre travail cherche à questionner ces
rapports et notamment lorsque ceux-ci s’exposent dans ces espaces
mis en réseau.
Fixes, animées ou de synthèse,
les images nous interpellent à la fois en tant qu’objets
temporels, incarnation d’une réalité nouvelle mais
aussi en tant que supports associés à de nouvelles
formes de représentation invitant soit à un
repositionnement du regard (une présence) soit à une
interactivité manifeste (une action).
Mises en scène
via l'utilisation du réseau ces images se chargent d’une
matérialité, d’une densité et deviennent de
“nouveaux corps” qui dépassent parfois le cadre pour
lequel ils ont été imaginés.
Bruno Cohen
Scénographe et Réalisateur
Georges-Albert Kisfaludi
École Régionale des Beaux-Arts des Nantes
Résumé
Le
travail que nous réalisons, au sein des "ateliers
recherche et création" (ARC) à l'ENSAN (École
Nationale Supérieure d'Art de Nancy)
où sous d'autres formes à l'ERBAN (École
Régionale des Beaux Arts de Nantes),
interroge, entre autres, la place et la valeur du corps à
corps que les arts de la scène et les arts visuels engagent
grâce aux technologies multimédias et en particulier à
partir des moyens de communication tel le réseau, pour
faire exister, de manière singulière, des "scènes"
placées à distance.
En effet, sur scène,
lieu convenu du simulacre, les images et les corps mis en relation
convoquent des espaces / temps différents faisant se croiser
ou se heurter de manière simultanée ou non, temps réel
du déroulement de la représentation et temps décalé
de la préparation des projections. Ces espaces de temps
différents semblent modifier en profondeur les rapports entre
spectateurs et acteurs dans des interactions qui se construisent ou
s’induisent. Notre travail cherche à questionner ces
rapports et notamment lorsque ceux-ci s’exposent dans ces espaces
mis en réseau.
Fixes, animées ou de synthèse,
les images nous interpellent à la fois en tant qu’objets
temporels, incarnation d’une réalité nouvelle mais
aussi en tant que supports associés à de nouvelles
formes de représentation invitant soit à un
repositionnement du regard (une présence) soit à une
interactivité manifeste (une action).
Mises en scène
via l'utilisation du réseau ces images se chargent d’une
matérialité, d’une densité et deviennent de
“nouveaux corps” qui dépassent parfois le cadre pour
lequel ils ont été imaginés.